LA BIODIVERSITE OU LA VALORISATION DE L’ENVIRONNEMENT

il y’a très longtemps, les impacts de l’homme sur la terre était très limité voire insignifiants mais, suite au progrès de la science, de la technique,  Il a commencé à prélever les ressources de la terres irrationnellement. De véritables mutations s’opérèrent, on est passé du travail manuel au travail mécanisé, cela ne fut pas sans conséquence, ces actions anthropiques ont bouleversé l’équilibre des écosystèmes. Sans se rendre compte de ce qu’il fait, l’homme met sa vie et la vie des autres êtres vivants en péril. 

Ainsi, la conscience écologique est apparue dans la moitié du XXe siècle, et, s’est matérialisée à Stockholm  sous l’égide de l’ONU dans la moitié du XXe siècle à travers la conférence de l’environnement humain. Plusieurs Etats du monde ont pris part à ladite conférence. 27 déclarations ont été adoptées lors de ce sommet, il a même abouti à la création du Programme des Nations Unies  pour l’Environnement (PNUE).

En effet, après le sommet de Stockholm plusieurs sommets suivirent, tous allant dans le cadre de la protection de l’environnement en général. Pour ce qui est de la Biodiversité, la convention sur la biodiversité ou la diversité biologique (CDB) est un traité juridiquement contraignant qui a trois principaux objectifs : la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de la diversité biologique et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques.  

La diversité biologique est définie à l’article 2  de la CDB comme la « variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entres autres, les ecosystemes terrestres, marins et autres ecosystemes aquatiques et les complexes écologique dont ils font partie, cela comprend la diversité au sein des espèces ainsi que celle des ecosystemes ».

C’est à l’écologue américain W.Rosen que revient la paternité du Concept Biodiversité, ce terme fut employé pour la première en 1985 et suffisamment vulgarisé par l’entomologiste E.0 Wilson. A l’epoque, plusieurs auteurs se sont penchés sur l’explication et la présentation de ce nouveau concept. De manière basique la biodiversité désigne « la variété, la quantité et la répartition de la vie sur terre : c’est la fraction vivante de la nature ». 

De nos jours, les actions anthropiques contribuent à la perte de la biodiversité, cela se manifeste par l’exploitation massive et irrationnel des ressources de la planète, les sols sont surexploités. La biodiversité mondiale est en danger plus de 30 % des espèces de vertébrés voient leurs populations périr.  

Il y’a 3, 6 milliards d’années la vie sur terre a débuté, les espèces vivantes étaient à l’origine issue d’espace unicellulaire simple.

On dénombre en l’état 1,9 millions d’espaces, dont 300.000 espèces de plantes, 25.000 espèces d’algues, 15.000 espèces de mousses, 13.000 espaces de fougères et 1.500.000 espèces d’animaux, dont 950.000 espèces d’insectes, 5.000 espèces de crustacés, 120.000 espèces de mollusques, 10.000 espèces d’oiseaux, 8.000 espèces de reptiles et 5.000 espèces de mammifères.

Beaucoup d’espèces sont en voie de disparition, le taux de disparition des espèces est supérieur au rythme naturel, selon la même source, on estime à 15 millions les espèces qui n’ont pas été découvertes.

Pour ce qui est du cas spécifique de la Guinée. La diversité biologique de la Guinée guinéenne est très riche et unique en Afrique de l’Ouest. Notamment ces forêts denses et humides. 

Pour les spécialistes les massifs de Ziama et de Diecké dans la région du sud de la Guinée, se trouvent au 4eme Rang et au 7eme Rang des 12 sites majeurs pour la conservation de la biodiversité en Afrique de l’Ouest.

Néanmoins, sa diversité biologique est confrontée aujourd’hui aux mauvaises actions de l’homme ce qui fait que plusieurs espèces ont disparu et certains ont migré vers d’autres horizons. C’est le cas notamment de sa biodiversité de foret qui a beaucoup diminué, les forêts classées à l’epoque de l’indépendance ont perdu aujourd’hui en superficie, l’exemple le plus éloquent est la forêt de Kakimbo dans la commune de Ratoma et le jardin botanique de la Camayenne, dont, la flore et la faune étaient riche, les espèces animales qui existaient dans ces forets ont disparu aujourd’hui.

Tous ces facteurs ont poussé l’entreprise Greendeeve-Sarl de prendre les choses en main, en offrant leur service dans le cadre de la protection de la biodiversité en Guinée.